« Ses tableaux sont comme des êtres humains. Ils s’élaborent en couches successives comme des histoires superposées. Chaque lavis laisse entrevoir le précédent. Par endroit, des fractures apparaissent pour laisser passer la lumière ou l’ombre». Serge Deheuninck / Article «La voix du Nord». 2009.
" Catherine Villa évoque notre nature d’êtres éphémères, de particules atomisées dans ce cosmos, entre infiniment grand et infiniment petit. Empreintes de l’humain, traces des origines, entre les racines et les devenirs, Catherine Villa donne un corps à notre substance. De microscopiques éléments de pigments colorés suffisent, par l’alchimie créatrice de l’artiste, à nous faire exister, pour un temps… Comme dans les rites anciens, préhistoriques, où l’empreinte d’une main, en soufflant de la peinture, suffisait à rassurer sur la transmission d’une mémoire encore lisible aujourd’hui, Catherine Villa décline notre identité sur des supports actuels. Peinture pulvérisée, projection de matière sans artifices, l’artiste, en retrait, laisse la forme se définir et la magie agir. Du divin pas de certitudes, et si pour répondre à nos interrogations le cosmos demeure bien silencieux, à l’évidence les peintures et les sculptures de terre, de bois, de feu et d’eau de cette généreuse artiste nous font bel et bien ici et maintenant, exister." Critique d’art / Piero Cavalleri . Novembre 2015.